• Nouveaux indices sur l’origine de la vie

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    Une magnifique météore de l'essaim des Géminides photographiée au dessus du désert de Mojave, en Californie, en 2009. (Wally Pacholka / AstroPics.com / TWAN)

     

    Grave nunataks 95229 est une météorite découverte en Antarctique en 1995. Il s’agit d’une chondrite carbonée de type Renazzo (du nom de la météorite de Renazzo tombée en 1824 en Italie). Cette catégorie d’objet contient en abondance des matières organiques. Comme ils heurtent la Terre depuis sa création, de nombreux chercheurs estiment qu’ils constituent un élément essentiel à l’apparition de la vie sur notre planète.

    Les météorites carbonées de type Renazzo (CR) ont récemment révélé une composition qui est particulièrement riche en petites molécules organiques solubles, tels que des acides aminés (glycine et l'alanine) ce qui pourrait étayer cette hypothèse.

    Dans les PNAS, une équipe de l’Université d’Arizona présente maintenant l’analyse des composants organiques insolubles de Grave nunataks 95229. Pour ce faire, les chercheurs ont recueilli de la poudre de cette météorite qu’ils ont traité avec de l’eau à haute température et à forte pression puis ils ont analysé les composés résultant.

    Ils ont découvert des chaines d’hydrocarbures et surtout de grande quantité d’ammoniac. L’ammoniac (NH3) contient de l’azote qui est un élément constitutif de toutes les molécules biologiques complexes comme les acides aminés ou l’ADN. Or, jusqu’à présent les scientifiques avaient du mal à expliquer l’origine de l’azote nécessaire à l’apparition de ces molécules sur Terre. En effet, les atomes d'azote dans l'atmosphère primitive avaient une tendance naturelle à se lier les uns aux autres, formant un gaz inerte N 2 , et n’étaient  donc pas disponibles pour former des liaisons avec d’autres éléments.

    « Des météorites comme Grave nunataks 95229 ont pu apporter à la Terre primitive assez d'azote dans le bon format pour que des formes de vie primitives puissent émerger » explique Sandra Pizzarello, principale auteure de l’étude. L’analyse isotopique de l’azote de la météorite a révélé qu’il était différent de celui qui existe actuellement sur notre planète, ce qui exclut la possibilité d’une contamination des échantillons.

    J.I.
    Sciences et Avenir.fr

    01/03/2011


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  • Commentaires

    1
    julien younes 6B
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    c'est extraordinaire!
    2
    alix 5A
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    Je confirme!
    3
    Thibault BELLIET 6èm
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    Wahou !!!!!!!!
    4
    Albane 5A
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    Magnifique !
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    5
    Emma JULIEN 6C
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    C'est vraiment incroyable!!!.
    6
    Lisa 6a
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    Incroyable !!!!! :o
    7
    yvanna le moullec
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:36
    je confirme que c'est magnifique !!!
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