• L'histoire des espèces s'écrit sur Internet

    Bien plus qu'un inventaire des animaux et des végétaux ayant été localisés, en France,depuis 35 000 ans, c'est l'histoire du vivant et de ses relations avec les sociétés humaines.

    <script src="http://inpn.mnhn.fr/isb/scriptaculous/lib/prototype.js" type="text/javascript"> </script><script src="http://inpn.mnhn.fr/isb/scriptaculous/src/effects.js" type="text/javascript"> </script><script src="http://inpn.mnhn.fr/isb/fastinit.js" type="text/javascript"> </script><script src="http://inpn.mnhn.fr/isb/crossfade.js" type="text/javascript"> </script><script type="text/javascript"> // <![CDATA[ Crossfade.setup({autoLoad:false}); var cf2 = new Crossfade('fade-example-2'); // ]]> </script>Depuis quand n'y a-t-il plus de loups dans les Côtes-d'Armor ? Réponse sur le site Internet de l'inventaire national du patrimoine naturel. Développé par le Muséum d'histoire naturelle de Paris et le CNRS, il permet de connaître la localisation d'une espèce, animale ou végétale, en France, depuis 35 000 ans. Et de la situer dans son environnement.

    À quel moment est-elle apparue ? A-t-elle disparu ? Pourquoi ? Quel était son usage éventuel par l'homme (alimentation, artisanat, rite religieux...) ? Le tout sur une carte détaillée. Des milliers d'informations disponibles d'un simple « clic ».

    Un travail de Romain ! D'archéo-logue plutôt, la formation initiale de Cécile Callou, qu'elle a complétée par de solides études scientifiques. Maître de conférence au Muséum, cette jeune femme des Côtes-d'Armor a piloté la nouvelle base de données. En ligne depuis la mi-janvier, cet outil, unique au monde, est ouvert gratuitement à tous.

    Il offre un passionnant voyage dans l'histoire du vivant, à la croisée de plusieurs disciplines scientifiques et des sciences humaines. Le projet est parti d'un constat, dans les années 1980 : « Les fouilles se sont multipliées avec le développement de l'archéologie préventive, préalable aux grands travaux (TGV, autoroutes). Elles ont donné lieu à quantité de rapports et d'études. Si tout cela restait dormir dans des kilomètres d'archives, ce serait stérile pour la recherche et la connaissance », explique Cécile Callou.

    Tout commence sur le terrain. Tel os animal ou reste végétal, une fois identifié et daté, renseigne sur la faune, la flore et leurs usages. Ces milliers d'informations, parfois enrichies (bibliographie...), ont été saisies pour alimenter la base de données, en suivant rigoureusement les règles scientifiques.

    Aujourd'hui, après plusieurs années de travail, près de 3 000 espèces animales et plus de 1 000 espèces végétales sont répertoriées, ainsi que plus de 4 000 sites archéologiques. Ce travail de mémoire du vivant s'enrichit quotidiennement.

    Quelle est son utilité ? « Comprendre la biodiversité, son évolution », répond Cécile Callou. Illustration avec le lapin. Méridional à l'origine, le mammifère franchit la Loire, au cours du Moyen Âge, en s'échappant des garennes, ces parcs de chasse réservés aux seigneurs (voir l'infographie). Alors invasive, l'espèce règne désormais sur tout notre territoire.

    source : ouest-france 20/03/10


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  • Commentaires

    1
    PARIS Albane 6B
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:50
    Il y a marqué: Il offre un passionnant voyage dans l'histoire du vivant, ça tombe bien on étudit l'unité du vivant !!!
    2
    PARIS Albane 6B
    Samedi 8 Septembre 2012 à 21:50
    J'aime bien l'archéologie !
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