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    Pour préserver la ressource, les pêcheurs malouins achètent des Saint-Jacques dans le Finistère, avant de les disperser en mer. En trois jours ils en ont semé un million, qu’ils pêcheront dans trois ans.

     

    Depuis 1994, les pêcheurs malouins soutiennent leur gisement en semant des jeunes coquilles qu’ils achètent à l’écloserie du Tinduff, à Plougastel-Daoulas dans le Finistère. Ils les laissent ensuite grossir avant de les pêcher, trois ans plus tard. « Quand on a commencé, le gisement était estimé à 420 tonnes ; il est passé à près de 1 300 tonnes », se félicite Pascal Lecler, président du comité départemental des pêches.

     

    D’où viennent les petites coquilles ?

    Les coquilles sont nées à l’écloserie du Tinduff, dans le Finistère. Elles sont âgées d’un an, ce qui permet leur transport par camion frigorifique. Autrefois, le comité des pêches achetait des larves de coquilles qu’il faisait prégrossir avant de les disperser en mer lorsqu’elles avaient atteint trois centimètres.

     

    Pourquoi ne plus acheter des larves de coquilles ?

    Malgré les six à neuf millions de larves que le comité achetait chaque année, les pertes étaient plus importantes qu’avec les jeunes coquilles déjà formées. « C’est aussi beaucoup plus pratique maintenant parce que ça demande moins de manutention que les larves », souligne Pascal Lecler, le président du comité des pêches.

     

    source : ouest france


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