• <script type="text/javascript"> // <![CDATA[ cachePubVide('pubDetailArt'); // ]]> </script>

    Originaire d'Amérique du Sud, la tuta absoluta a déjà contaminé le sud de la France. Elle s'approche de Nantes.

    « La tuta absoluta se reproduit très vite, elle peut potentiellement détruire la totalité d'une récolte de tomates, prévient Jean-Claude Streito, spécialiste des insectes au Laboratoire national de protection des végétaux, à Montpellier. Les larves pénètrent dans les feuilles et les fruits et se nourrissent. Les plants se nécrosent et dépérissent. »

    Une miniguêpe pour la contre-attaque

    Originaire d'Amérique du Sud, ce papillon de 6 à 7 mm de long a traversé l'Atlantique en passager clandestin pour s'installer, en 2008, dans le pourtour méditerranéen. Comme le frelon asiatique ou la mouche blanche, d'autres espèces invasives, ce voyageur sans passeport profite de la multiplication des échanges commerciaux. Il s'est déjà solidement installé dans le sud de la France après avoir colonisé l'Espagne, l'Italie et le Maghreb. Un message d'alerte national a été diffusé sur la « mineuse de la tomate ».

    Trois points inquiètent les spécialistes. Un : même s'il vient de pays chauds, le papillon tuta absoluta ne craint pas les hivers rigoureux. Deux : c'est un insecte très prolifique, neuf ou dix générations peuvent éclore d'avril à octobre. Trois : compte tenu de sa reproduction « détonante », il peut devenir rapidement résistant aux traitements chimiques.

    Heureusement, les producteurs ne sont pas totalement démunis. Biotop, filiale du groupe In Vivo, a testé avec succès un trichogramme, une sorte de miniguêpe qui colonise les larves du papillon pour se développer.

    « En France, nous l'associons avec la punaise macrolophus, indique Nicolas Ferras, responsable du marketing chez Biotop. Nous commercialisons le trichogramme depuis octobre 2009. » Un traitement coûte entre 400 € et 800 € par hectare et par an, selon l'ampleur des dégâts.

    source: ouest-france 21/04/10

    TRICHOGRAMME


    5 commentaires