La mission Atlantis STS-129 transportait des centaines de vers Caenorhabditis elegans envoyés par les chercheurs de Nottingham vers la station spatiale. (Nasa/Sipa)

Déjà célèbre pour les progrès qu’il a permis de réaliser en médecine humaine et en biologie fondamental, le ver C. elegans est aujourd’hui devenu le premier organisme animal qui a fait la preuve de son adaptation à l’espace.

Si l’humanité veut continuer sa conquête de l’espace, elle devra être capable d’envoyer des hommes pour des missions spatiales de plusieurs années et peut-être un jour même pour plusieurs générations. L’un des obstacles à franchir pour réaliser ces voyages est d’ordre médical : comment faire face aux changements physiologiques (connus et inconnus) provoqués par l’apesanteur.

Ces observations établissent que C. elegans constitue un modèle biologique qui peut être utilisé pour étudier les changements physiologiques et le comportement en réponse aux conditions environnementales lors de vols spatiaux de longue durée.

Ces vers réagissent comme sur Terre en stoppant leur croissance en période de famine et en récupérant leurs capacités dès qu’ils sont réalimentés.

J.I.
Sciences et Avenir.fr
01/12/2011