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Japon: les pastilles d'iode, à quoi ça sert ?
L'organisme n'est pas suffisamment préparé aux rayonnements car les rayonnements provoquent des modifications de molécules biologiques comme l’ADN ou les protéines. Malgré les systèmes de réparation de l’ADN conçus pour protéger l’organisme de ce genre d’exposition naturelle (rayonnements cosmiques et telluriques), une exposition trop importante peut mener à l’accumulation de dangereuses mutations ou à l’apoptose (mort) des cellules qui ne parviennent plus à se réparer.
Un des grands risques auquel la population est exposée en ce moment au Japon est la contamination, c'est-à-dire une exposition interne. Cela se produit lorsque des particules radioactives transportées par les nuages radioactifs (à l’image du nuage de Tchernobyl) sont respirées ou sont ingérées après s’être déposées sur les aliments (légumes, fruits). Les atomes d'iodes radioactifs homologues à ceux qui constituent l’organisme peuvent donc se fixer dans les tissus.
De l'iode stable pour contrer l'iode radioactif
L'iode se fixe et se concentre principalement dans la thyroïde, car elle en a besoin pour fonctionner. En effet, les hormones produites par cette glande contiennent respectivement trois et quatre atomes d’iode dans leur structure moléculaire.
Les hormones thyroïdiennes (triiodothyronine et tétra-iodothyronine) contiennent respectivement trois et quatre atomes d'iode (en violet). © Domaine public
La thyroïde peut alors subir les conséquences des radiations (cancer de la thyroïde), et ce très fortement au cours de la première semaine de contamination. L’iode 131, qui possède une demi-vie d’environ huit jours, durée au cours de laquelle la moitié des noyaux se désintègrent, devient de moins en moins agressif.
C'est pourquoi il est recommandé aux personnes situées dans les régions à risque de prendre des comprimés à l’iode stable (non radioactif) en prévention. Il agit comme un compétiteur : si de l’iode est déjà présent en grande quantité dans la thyroïde, l’iode radioactif ne peut plus s’y fixer et sera éliminé de l’organisme par les voies naturelles. Par contre, si l’isotope radioactif s’est déjà fixé, le comprimé ne peut pas le déloger et n’est donc pas ou peu efficace.
Un deuxième risque radioactif existe pour ceux qui travaillent au sein des centrales nucléaires : c’est l’irradiation, où les rayons émis par les sources nucléaires atteignent l'organisme à distance. Dans les cas les plus faibles, les symptômes ne sont pas forcément visibles, mais on suspecte néanmoins une augmentation des cancers et l’apparition de maladies héréditaires liées aux mutations de l’ADN non réparées.
Dans le pire des cas, on parle de syndrome d’irradiation aiguë, où les organes internes sont touchés (poumons, système nerveux, moelle osseuse, système gastro-intestinal…) ce qui conduit à la mort rapide des victimes.
Source : http://www.futura-sciences.com/
Tags : radioactif, iode, cas, fixe, thyroide
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Commentaires
2alix 5ASamedi 8 Septembre 2012 à 21:36Je n'avais jamais entendus parler des pastilles d'iode,maintenant je sais à quoi ça sert!!! =)3Emma JULIENSamedi 8 Septembre 2012 à 21:36Moi aussi!!!.4julien younes 6BSamedi 8 Septembre 2012 à 21:36c'est bien pour les japonais.5gauthier boukhechemSamedi 8 Septembre 2012 à 21:36je trouve ça bien pour les japonnais et bien sur je ne connaissais pas !6theo lamare 6aSamedi 8 Septembre 2012 à 21:36c les catastrophes naturelles mais aussi ils ont mis des centrale NUCLEAIRE sur des plaques SISMIQUES7Lisa 6aSamedi 8 Septembre 2012 à 21:368cleo6aSamedi 8 Septembre 2012 à 21:36oui ils n'ont vraiment pas de chance!!!!9Albane 5ASamedi 8 Septembre 2012 à 21:36Oui...10enzo villard 6bSamedi 8 Septembre 2012 à 21:36vous avez entendu au japon nucléaire a exploser le nuage de nucléaire peu venir ici sait microscopique est on peu attraper le cancer
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Ne panique pas Enzo, nous sommes loin du Japon et visiblemement ils sont sur la bonne voie pour refroidir les réacteurs.